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lycée michelet - Page 3

  • UN NOUVEAU CHEMINEMENT PIETONNIER A VANVES PROPOSE PAR LE COLLECTIF 4 SEPTEMBRE

    L'Association du Collectif 4 Septembre qui a pour objet de « protéger, défendre et améliorer la qualité du cadre de vie des résidents du quartier du parc des expositions de Paris à Issy-Les-Moulineaux et Vanves dans tous ses aspects, notamment l'environnement, l'urbanisme, l'architecture, les transports et les mobilités » comme le rappellent ses responsables, a fait aux maires de ses deux ville une proposition pour améliorer leur cadre de vie : l'ouverture d'un cheminement piéton entre le 60 boulevard du Lycée (à côté de la Direction des Finances publiques des Hauts de Seine, ex-Centre Nationale d’Etudes à Distance (CNED) et au débouché du bas de la rue Julien, en face des rues Maurice Hartmann et Eugène Baudoin.

    « Comme le montre le cadastre, il est possible de créer ce cheminement piéton (largeur de 2 mètres) sur l'emprise propre de l'INED. Si le projet ne peut se faire sur ce foncier, une alternative pourrait être de créer ce cheminement en bordure du parc du lycée Michelet, entre le boulevard du Lycée et le bas de la rue Julien - là où d’ailleurs avait installé une école provisoire lors de la reconstruction de l’école du Centre Jacques Cabourg - Un tel cheminement piéton aurait beaucoup d'avantages pour les habitants et usagers du quartier en facilitant les déplacements piétons entre le quartier et le boulevard du Lycée (côté Vanves) et le boulevard Voltaire (côté Issy-les-Moulineaux), en détournant une partie des flux piétons de la rue Ernest Renan qui est étroite et encombrée, en désenclavant le quartier et en donnant à ses habitants et usagers une promenade agréable dans un quartier très dense et qui se densifie » expliquaient ils dans un courrier envoyé à Bernard Gauducheau et André Santini avec des extraits du cadastre et des exemples de chemins piétons réalisés dans d'autres communes du département

  • RETOUR SUR CETTE PERIODE A VANVES ENTRE AOUT 1944 ET MAI 1945

    Ces célébrations du 8 Mai 1945, avant hier,  donne l’occasion au Blog de rappeler cette période qui sépare la libération de Vanves le 25 août 1944 de la proclamation de la victoire le 8 Mai 1945  

    Au lendemain de la libération, le 25 Août 1944, les vanvéens, ont subis les pannes d’électricité, un ravitaillement difficile, l’absence de métro qui n’a recommencé à circuler qu’à la mi-septembre, et de courriers. Tout au long de cette période qui les séparait du 8 mai 1945, jour de la victoire, les vanvéens étaient toujours touché par « le manque de charbon et les privations » qui ne « permettaient plus de résister aux rigueurs de l’hiver qui fut rigoureux». André Pellegeay qui a dirigé la municipalité entre 1945 et 1947 a ainsi essayé de sensibiliser le « Ravitaillement Général de tout mettre en œuvre pour améliorer rapidement les arrivages des denrées les plus indispensables à la population » et « organiser une distribution rationnelle des produits de première nécessité ».        L’histoire météorologique a retenu qu’entre le 1er et le 8  mai 1945, il neigeait sur Vanves, avec 6 centimètres de neige au sol et 0°C au petit matin. Et ce 8 mai 1945, les sœurs bénédictines ont été autorisés à boire une coupe de champagne.  Le lycée Michelet accueillait une annexe du ministère des prisonniers, centre de transit de prisonniers, STO et déportés de retour en France. De jeunes vanvéens, des scouts et des lycéens les ont aidés, accueillis, et guidés vers les gares pour retrouver leur ville ou village. Ce centre a fonctionné bien au-delà du 8 Mai 1945, jusqu’en Septembre.

    De leur côté, les sœurs bénédictines ont participé à la mission pontificale chargé d’aller dans les camps de concentration pour  ramener les déportés à l’exemple du fameux »escadron bleu », unité mobile de la Croix-Rouge Française composée de 12 jeunes femmes volontaires, infirmières et ambulancières âgées de 22 à 29 ans, qui ont été chargées en 1945 d’une mission de sauvetage à haut risque dans un continent en ruine qui tombait sous le joug des Soviétiques : participer au retour en France des 300 000 prisonniers de guerre blessés, des travailleurs requis et des survivants français des camps de concentration (entre Avril et Novembre). Avec, à leur tête, Madeleine Pauliac médecin-lieutenant, missionné par le Général de Gaulle,

    D’ailleurs, ces sœurs bénédictines recevaient le 12 Mars 1945 une visite prestigieuse : le général de Latte de Tassigny venait raconter sa campagne et en même temps les remercier de ce qu’elles avaient fait pour sa femme : « Madame de Lattre de Tassigny était venue, en effet, se cacher, chez nous après l’évasion de son mari. Elle était restée tout l’hiver dernier » témoignaient les sœurs dans leur annales quotidienne en ajoutant : «Il pense que la guerre peut être fini dans deux ou trois mois, six au grand maximum. Puisse Dieu l’entendre !  Cela fait du bien de voir l’armée Française entre les mains de ce grand chrétien »

    Durant cette période,  il y eu une élection municipale le 29 avril 1945, où les femmes votèrent pour la première fois. Elle conforta André Pellegeay et son équipe,  qui depuis Août 1944, présidait le Comité de Libération de Vanves. Il commença à baptiser certaines rues du nom de résistants comme Guy Mocquet et René Sahors le 18 Décembre 1944, les autres à la fin de l’année 1945. Il a fait installer un manège dans le parc F.Pic (alors dénommé Falret) qu’il a commencé à transformer en « parc populaire », s’est préoccupé des difficultés des vanvéens à se déplacer notamment entre le Clos Montholon et le centre-ville ainsi que la place Corentin Celton (Issy), en faisant face aux questions éternelles de propreté dans les rues, de panne dans l’éclairage public….

  • LA REGION A DECIDE DE RENFORCER L’ACCESSIBILITE DU LYCEE MICHELET A VANVES

    Michelet qui est classé parmi les dix meilleurs lycées publics des Hauts de Seine, fait partie des cinq établissements franciliens  accueillant des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) dans lesquels la Région Ile de France devrait financer des travaux de mise en accessibilité. Une convention a été signée entre la Région, l’association Handipass, Passeport pour l’Excellence, et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, pour une durée de cinq ans.

    «À travers cet engagement, la Région  réaffirme sa détermination à relever un défi majeur : garantir l’accessibilité des lycées disposant de Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) aux personnes à mobilité réduite ou avec un handicap sensoriel. Ces établissements, formant aux concours des écoles les plus prestigieuses, se doivent de proposer un environnement d’apprentissage inclusif et adapté à tous» souligne V.Pécresse, présidente de la Région,  en citant les 5 lycées : Louis-Le-Grand à Paris (75), Jacques Amyot à Melun (77), Lazare Hoche à Versailles (78) Jules Michelet à Vanves (92),  Albert Schweitzer au Raincy (93)

    Le partenariat signé prévoit la création d’un fonds de dotation permettant de financer une partie des aménagements nécessaires. La Région apportera son expertise technique ainsi qu’un soutien financier aux travaux d’adaptation, tandis que le ministère de l’Éducation nationale mettra en œuvre des politiques éducatives favorisant l’accueil des élèves en situation de handicap. Les travaux porteront sur la mise en conformité des établissements avec les normes d’accessibilité : installation de rampes d’accès, d’ascenseurs, de sanitaires adaptés ainsi que d’équipements favorisant l’autonomie des élèves.Au-delà de la seule accessibilité des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, ces aménagements profiteront à l’ensemble des élèves de ces établissements.

    Ce programme s’inscrit dans la volonté de la Région Ile de France,  de promouvoir un cadre éducatif plus inclusif et de participer à un changement de regard sur le handicap. «Depuis 2016, la Région a engagé une politique volontariste de rénovation de ses lycées au travers de son plan d’urgence pour les lycées franciliens 2017-2027 de 6,6,Md€ et de son plan de maintenance. À ce jour, près de 300 établissements franciliens ont bénéficié de travaux de rénovation et de modernisation. Ce projet de mécénat du volet accessibilité du plan d’urgence, s’intègre pleinement dans la grande cause régionale 2024 dédiée au handicap» indique V.Pécresse